La semaine qui vient de se terminer et qui succédait suite à la
Vosgienne, était destinée à la récupération, après 4 grosses semaines d'intense
préparation. Mais avec la météo généreuse et la motivation encore présente,
j'ai continué avec deux grosses sorties : mercredi, 3h30, 3 cols et 11 fois 3'
à i4 (P entre 377 et 335 watts), jeudi 5h20 avec 6 cols... puis jeudi avec 1h
CLM à 285 watts.
Par contre, dimanche, après une journée sans vélo, je suis parti
vers le Ballon d’Alsace et j’y ai effectué 4 fois 5 minutes à i4. Et là, les
sensations étaient parties : un gros sentiment que le corps refuse de se mettre
en action. J’ai poussé la machine, la volonté était présente, mais je n’ai pas
dépassé 335 watts sur 5 minutes. Loin de m’écrouler car relativement régulier,
j’ai eu la sensation que malgré les efforts pour « envoyer les watts »
ils ne sortaient pas des pédales.
Alors une petite analyse des efforts fournis pour la Vosgienne et
de ceux de la saison peuvent expliquer cette baisse de régime
La gestion des efforts dans WKO+ permet une visualisation assez
simple de la succession des séances difficiles. Un regard d’ensemble permet de
constater que depuis mars j’ai bien accumulé les entraînements et qu’hormis un
petit temps de régénération début juillet, j’ai toujours haussé mes
sollicitations physiologiques. Alors effectivement, avec les lourdes charges d’entraînements
ingurgitées pour la préparation de la Vosgienne le corps a peut-être atteint sa
limite de charge de travail. Toutefois, le doute subsiste car ma motivation
pour aller m’entraîner est intacte. Les études montrent qu’un surentraînement
est toujours accompagné d’une baisse de la motivation. Ce n’est pas mon cas.
Alors avant de franchir cette barre fatidique, je vais lever un
peu le pied, en espérant que la forme revienne vite après.
Car au regard des semaines de préparation pour la Vosgienne, j’ai
cumulé énormément de séries à i4. Souvent j’ai effectué des entraînements avec
une fatigue résiduelle, pensant qu’en récupérant après, le rebond serait plus
grand. Force est de constater que j’en ai fait beaucoup. Mais pas forcément
beaucoup trop, car les temps d’ascension et les puissances développées montrent
qu’il m’aura seulement manqué un peu de fraîcheur ou des capacités lactiques pour
encaisser quelques accélérations. Je remarque aussi que j’avais travaillé cette
filière avant les 3 Ballons et pas cette fois-ci. Un manque peut-être le jour
J.
Donc, cette semaine un vrai repos et les tests de la méthode de V.
Billat pour développer la PMA seront effectués semaine prochaine.
Ainsi - j’avais dans l’idée de faire une dernière
cyclosportive fin septembre : les cimes du lac d’Annecy - la régénération apparaît
idoine avant un dernier cycle de préparation.
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